_____ RÊVE OU TRAGEDIE

RÊVE OU TRAGEDIE
PV Dolce Gabbana
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Dans la vie il y a deux tragedies
L'une est de ne pas réaliser ses rêves
L'autre de les réaliser...

« Vous pouvez parler moi j’y croit encore
Je ne vous écoute pas
Vous avez tord. »

Bonjour. Je me présente donc. Je n’ai aucun nom, je n’ai ni corps, ni cervelle. Mais je suis la conscience d’une nouvelle jument répondant au nom de Dolce & Gabbana. Je vous raconterai tous ces chemins, ces histoires au fil de sa vie. Aujourd’hui nous sommes près d’un petit cours d’eau tranquille et sans agitation particulièrement. La demoiselle, dors presque debout. Son trajet a été long pour arriver jusqu’ici. Elle en était donc épuisée. Le soleil brille, pour une fois en cette saison hivernale et glacière. Parfois quelques rafales de vent font bouger les feuilles des arbres. Et font vaciller le corps frêle de la jeune jument. Ces yeux étaient fermés. Ses crins fins et soyeux se balançaient au rythme endiablé du vent. Sa position était droite, mais il semblait qu’elle soit dans ses pensées. Oui, effectivement Gabbie se demandait si elle resterait ici, si oui ce qu’elle y ferait. Ces lieux avaient l’air bien calmes, malgré qu’elle ne les ai pas tous vu. Mais un violent coup de vent la fit réagir. Son corps faillit tomber dans la rivière mais elle se rattrapa à temps. Ces yeux se rouvrirent. Son regard était particulièrement énigmatique et spécial. En effet on ne peut pas passer à côté d’aussi beaux yeux. Un œil gris et l’autre bleu. Dolce regarda autour d’elle, rapidement puis ensuite elle s’ébroua de façon à se réveiller complètement. Son regard se baissa longuement vers le reflet de sa tête dans l’eau. Elle s’y voyait brièvement. Elle voyait un visage aux traits fins et triste. Elle voyait une encolure fine et peu musclée qui n’était pas taillée pour les combats. Et puis enfin Gabbie s’abaissa, tombant à genoux pour éviter de baisser son encolure. Elle trempa rapidement ces naseaux dans l’eau pour en avaler goulûment plusieurs gorgées d’eau froide qui coulèrent dans sa gorge desséchée. Dolce resta à genoux, les naseaux dans l’eau fermant ces yeux. Sentant les quelques rayons de soleil sur son corps pour réchauffer son cœur presque. Quand soudainement une odeur intervint. Il était peut être trop tôt pour rencontrer, même brièvement, des personnes. Néanmoins il sera particulièrement immature et inutile à ce stade de se cacher derrière un buisson. Dolce ne voyait donc aucuns moyens pour fuir l’équidé. Ses yeux s’ouvrirent et son encolure se retomba. Ses genoux se déplièrent et elle se retrouva debout à observer les moindres recoins, telle une espionne prête à combattre contre à attaque autour d’elle.